La solitude du méditant se distingue de celle dont souffre ceux plongés au sein de la multitude, dans une grande ville par exemple. [...] Cette solitude est en vérité une "complétude". C'est aussi celle, volontaire, de l'ermite qui choisit pour un temps l'isolement qui lui permet d'approfondir sans distraction sa pratique spirituelle. Loin de nous couper du monde, elle devient un puissant moyen de s'ouvrir aux autres, de prendre conscience de l'interdépendance de toutes choses et d'engendrer un amour sans limites envers tous les êtres.
Matthieu Ricard