En choisissant de continuer à encourager la croissance comme si de rien n'était, es économistes font un très mauvais pari pour les générations à venir. Le rapport présenté par l'un de leurs plus éminents collègues, Sir Nicholas Stern, a en effet montré de manière convaincante que les coûts économiques de l'inactione nmatière de prévention du réchauffement climatique seront très largement supérieurs aux investissemrnts qui permettraient de modérer ou d'empêcher ce réchauffement. Stern prévoit entre autres, le déplacement de plus de 200 millions de personnes d'ici à 2050, en raison des changements climatiques.
Matthieu Ricard